L’ALLEMAGNE S’ÉPARGNE L'AVENTURE, par François Leclerc

Billet invité.

Un accord de grande coalition a finalement été conclu à Berlin, dont le contenu détaillé n’est pas encore connu. Angela Merkel se dirige vers un quatrième mandat, si toutefois les militants du SPD entérinent l’accord. Cela n’aura pas été sans peine, obtenu grâce à des compromis adoptés à l’arraché. L’Allemagne est passée à côté d’un grand chambardement, et l’Europe avec.

L’INSTABILITÉ N’EST PAS SEULEMENT FINANCIÈRE, par François Leclerc

Billet invité.

Les tractations relatives à la formation d’une grande coalition allemande se poursuivant, l’interrogation à leur égard a changé. Elle ne porte plus sur leur aboutissement, mais sur le résultat du référendum des membres du SPD qui vont être amenés à entériner ou rejeter un accord, s’il intervient dimanche soir. En attendant, Angela Merkel et Martin Schulz rivalisent de déclarations sur le thème que les négociations sont difficiles.

LE MOTEUR FRANCO-ALLEMAND S'ANNONCE POUSSIF, par François Leclerc

Billet invité.

Martin Schulz n’est pas le premier social-démocrate européen à ne pas avoir la carrure de son nouvel emploi. Avant les Allemands, les Français ont déjà connu cela. Certes, le congrès extraordinaire du SPD lui a accordé de poursuivre les négociations entamées dans le but de former une Grande coalition, mais les médias allemands, qui hier annonçaient le crépuscule d’Angela Merkel, évoquent désormais le « Waterloo personnel » du président du SPD.

ANGELA MERKEL A MARQUÉ LE POINT, par François Leclerc

Billet invité.

Le Congrès extraordinaire du SPD a approuvé la poursuite des négociations avec la CDU et la CSU. Avec 362 voix sur 642, Martin Schulz l’a emporté d’une courte majorité en utilisant la perspective de nouvelles élections – et d’un nouveau désastre – comme d’un repoussoir. Au centre du jeu, la chancelière va pouvoir jouer sur les deux tableaux, le SPD d’un côté, l’aile droite de la CDU de l’autre, en jouant les arbitres.